Pérégrinations d'un coté à l'autre de l'atlantique.

Me revoilà, de nouveau dans 9m² dans cette chère téci...
En trois mois Toulouse n'a pas changé et j'ai vite retrouvé mes repères: la fnaaaac, la technique de l'incruste dans un bus bondé, le soupir d'exaspération aux gens qui marchent pas sur l'escalator, la traversé de la route qui mène à la cité entre deux voitures à fond (sortie de périph oblige) etc.
Je commence doucement à pouvoir glander après m'être débattu dans la paperasserie (téléphone, carte de transport, banque, caf, sécu...). Maintenant il faut juste que je récupère ma vaisselle et que j'achète un frigo, ce qui n'est pas négligeable quand on pense que je mange des sandwichs depuis deux jours et que mon fromage empeste ma chambre.
Ma chambre est exactement la même celle de l'année dernière, et la même j'imagine que le millier d'autres de la cité. Avantage: elle est plus près de l'entrée. Désavantage: j'ai une vue gâchée par le bâtiment de 9 étages en face, impossible d'avoir un rayon de soleil. Je suis au premier étage, ce qui est bien quand l'ascenseur ne marche pas (souvent) mais moins sympa quand je me balade à moitié nue devant ma fenêtre et que les passants peuvent me voir. Enfin on fait avec...
Mes partiels ne commencent pas avant un mois, je postule pour macdalle, masochisme quand tu nous tiens....
Pour finir la seule chose qui m'interesse ce soir (en dehors de grey's anatomy que je vais mater depuis mon nouveau téléphone super évolué technologiquement) c'est comment manger des carottes rapées sans fourcettes ni cuillers et avec pour seul vaiselle un couteau. Toute proposition est la bienvenue.
Bisous.

Minidoux acte II.

Après trois mois au pays, c'est bien fini... la fête, le rhum, les délires de 4h du mat', les plages, les criques, les glandes au soleil, les trainages dans les rues défoncées de Cayenne, la fontaine, la despé, les amandiers, la famille, les amis, les conasses, le number one, les "allooooooo", les "chwi chwi chwi" et les jus de maracudja: adios.
Me revoilà dans la Fwans profonde avec 4 kilos de plus, une peau qui avait oublié la sécheresse, un esprit apaisé et une determination sans faille. Je sais que les choix que je fais sont les bons et ouf ça fait du bien.

Ici vous pourrez admirer ma prose, mes plaintes constantes de tout, les derniers ragots, les détails insignifiants de ma lAïFe dE OuF, mes pérégrinations d'exilée une deuxième fois dans le pays de la personne et mes analyses perspicaces sur la vie véritablement vrai des français!

Appétissant n'est-ce-pas?
Bon et puis je ferais comme si y'avait pas que trois paumés qui me lisent (oui le nombre a diminué depuis l'année dernière, la moitié de mon lectorat soit deux personnes ont égaré internet entre temps...)

Bisous.